Produire de l'énergie, cela n'a jamais été aussi simple en France ! Réduire sa dépendance énergétique et augmenter la valeur verte de son patrimoine immobilier...
08 Novembre 2022Qu'est-ce que l'autoconsommation ?
L’autoconsommation individuelle et l’idée de l’autoconsommation collective.
Alors qu’est-ce que l’autoconsommation ?
L’autoconsommation, c’est tout d’abord une production d’électricité locale, c’est une production d’électricité qui est partagée, secourue par le réseau de distribution publique.
Cette production locale peut être pilotée, peut faire l’objet potentiellement de stockage par batterie au lithium, plomb, également en eau chaude Sanitaire, mais on ne s’affranchit pas du réseau de distribution publiques, hormis dans le cas spécifique des sites isolés.
C’est une production électrique immédiatement consommée sur place par les équipements électriques du bâtiment domiciliant la production en complément avec le réseau de distribution publique.
Lorsque l’on parle d’autoconsommation locale, d’autoconsommation individuelle, c’est tout simplement pour produire proprement, localement et directement.
Dans le contexte actuel d’augmentation des prix de l’électricité, on peut maîtriser grâce à l’autoconsommation, une partie de sa facture, on a donc un coût sécurisé sur le long terme.
Pourquoi le contexte énergétique actuel favorise l'autoconsommation ? Les acteurs restent ils en place ?
En septembre 2022, sur le marché du gros d’électricité qui est le marché sur lequel l’électricité est achetée et vendue, donc avant que cette électricité soit vendue aux clients finaux particuliers ou professionnels, nous sommes sur une tendance haussière des tarifs de l’énergie et ceci depuis longtemps, ce qui fait que cette électricité photovoltaïque autoconsommée (électricité qui n’est pas achetée au réseau distribution publique) devient donc une économie maîtrisée sur le long terme.
Nous nous rendons compte que cette consommation devient vraiment de plus en plus avantageuse.
Il y a par contre, certaines contraintes La production photovoltaïque d’un côté et la consommation du bâtiment de l’autre sont tous les 2 variables.
Elles vont varier en fonction de l’heure de la journée, en fonction de la saison, en fonction des usages du bâtiment. Tout cela va varier au gré du soleil, d’un côté pour la production photovoltaïque et des habitudes de consommation électricité des consommateurs de l’autre côté.
A cet instant nécessitera une étape de dimensionnement de régulation, de prévision, d’anticipation afin de coller le profil de production d’électricité photovoltaïque au plus proche du profil de consommation d’électricité du bâtiment.
Le réseau de distribution publique apportera un complément de secours permettant de combler les manques car nous ne sommes pas sur des sur une installation qui est en autonomie, nous sommes sur une installation qui est raccordée sur le réseau de distribution publique.
Le service n’est pas le même ! Par rapport à ce que procure cette électricité photovoltaïque produite localement et consommer localement.
Le réseau de distribution est une infrastructure lourde qui garantit la puissance et l’énergie délivrée au consommateur, le photovoltaïque ne présentant pas les mêmes avantages par rapport à cette à ces obligations, en revanche, le photovoltaïque peut assurer naturellement une sécurité, dans l’approvisionnement électrique.
Si on s’intéresse à l’évolution de la consommation d’un bâtiment, sur une année entière, cette consommation d’électricité va présenter des pics en semaine et peut être des creux, certainement lors des week-ends, et puis une consommation qui va varier tout au long de l’année.
En période estivale, on pourrait obtenir une augmentation de la consommation, liée dans le cadre de bâtiment tertiaire, à une électricité consommée pour les machines de froid (climatisation).
En face, on pourra proposer une installation photovoltaïque en autoconsommation qui a cette même période sera optimale de par l’ensoleillement saisonnier. Donc, l’idée pour l’autoconsommation individuelle, c’est de faire correspondre ces 2 courbes. La courbe de consommation du bâtiment, avec la courbe de production d’électricité générateur.
Également faire correspondre les 2 courbes sur une échelle de temps précise au pas de temps, 10 Min au pas de temps horaire, c’est la possibilité de déterminer le taux d’autoconsommation
Cela nécessité naturellement une instrumentation, des calculs pour vérifier sur chaque pas de temps que la consommation est en phase avec la production et dans l’autre sens que la production photovoltaïque est en phase avec la consommation (partiellement pilotable).
Pourquoi cette production d’électricité est plus ou moins en phase avec les bâtiments de type tertiaire ?
Pourquoi cette production d’électricité est plus ou moins en phase avec les bâtiments de type tertiaire ?
Le bâtiment tertiaire, sera plutôt occupé en journée et le soir, il y aura l’ensemble des occupants qui vont regagner leur logement, qui vont quitter leur lieu de travail. Ceci va engendrer une baisse de consommation d’électricité qui est en phase avec finalement la baisse d’ensoleillement et l’absence de production d’électricité photovoltaïque.
Alors attention, parce que quand on parle de bâtiments tertiaires, il y a tertiaire et tertiaire, il faudra bien faire attention !
Par exemple, un cinéma ou une salle de spectacle ou bien un restaurant tourneront d’avantage le soir, dans ces différents cas, le photovoltaïque sera moins en phase.
Les limites de l’autoconsommation individuelle correspondent à une à une production qui est en phase avec la consommation du bâti.
Globalement, on peut considérer que le tertiaire est un cas favorable et on peut considérer que la maison individuelle, le logement résidentiel est un autre cas.
En revanche, sur un bâtiment de type résidentiel, de logement individuel, maison, appartement, la consommation d’électricité, va plutôt être en phase avec l’occupation du bâtiment (à priori plutôt faible en journée car inoccupée)
La consommation d’électricité aura lieu majoritairement à partir de 18 heures le soir, quand les gens rentrent chez eux et puis la nuit, potentiellement avec une recharge de ballon électrique aux heures creuses.
Dans ce cas de figure nous devrons avoir recours au pilotage des postes de consommation
Pour cela, nous devrons tout d’abord commencer par dimensionner calculer et anticiper pour adapter au mieux l’installation face aux besoins. On va s’intéresser à la part photovoltaïque, par rapport aux besoins électriques.
Quelle est la part de ma facture qui va être couverte par le solaire ?
Quelle est la part de ma facture qui va être couverte par le solaire ou soit qu’elle part d’électricité, photovoltaïque, va effacer une partie de ma facture de mon fournisseur ?
Ça, ce sera le taux d’autoproduction !
L’énergie autoconsommée qui recouvre une partie de la consommation du bâtiment, c’est ce qu’on appelle l’auto production.
Mais pour savoir si le photovoltaïque a été utilisé dans de bonnes conditions ou de manière importante on va s’intéresser à une autre définition : ça va être l’autoconsommation photovoltaïque Ce rapport à la production annuelle totale d’électricité générale générée par l’installation solaire.
C’est ce qu'on appelle le taux d'autoconsommation.
Il est primordial d’avoir ces 2 éléments en tête pour comprendre finalement quelle taille d’installation est adaptée au bâtiment sur lequel vous souhaitez proposer une installation et équiper un bâtiment.
Qu'est ce le taux autoconsommation ?
L’importance du dimensionnement, est de bien vérifier au pas de temps horaire ou pas de temps semi horaire et bien la part photovoltaïque produite et la part autoconsommée. En regardant finalement la part d’électricité photovoltaïque et celle absorbée par le bâti.
Si elle est complètement absorbée par le bâtiment (consommation de la totalité produite)
On a donc un taux d’autoconsommation sur l’année proche de 100%.
Le taux d’auto production sera la part de la facture qui va être couverte, elle pourra être d’ 1/5 des besoins qui vont être assurés par cette installation photovoltaïque.
Le réseau public auquel le bâtiment est raccordé, fera le complément.
Pourquoi surdimensionner une installation, peut être contre productif ?
Il est nécessaire de caractériser la baisse de facture, le taux d’autoproduction mais également le taux d’utilisation du solaire donc le taux d’autoconsommation.
Cela naturellement va dépendre de la taille de l’installation.
Pour info : Pour une installation d’une puissance de =+/- 50 m² soit à peu près 6 kw Crête, si on augmente la puissance photovoltaïque, le bâtiment consommant toujours la même manière, on obtiendra un effet contre-productif ! Le taux d’auto consommation sera plus faible.
Il sera important de vérifier aussi que les besoins électriques du bâtiment seront plus ou moins stables dans le futur, il faudra anticiper l’évolution des besoins du bâtiment dans l’avenir, se projeter sur une durée de vie d’installation, de 20 ans à 25 ans peut-être même plus...
Maintenant quel est le lien entre l'autoconsommation individuelle et l'autoconsommation collective (Lien article suivant)
Faut-il croire dans le développement de l'autoconsommation collective ?